Sélection de films et installation sonore - Nanterre-Amandiers
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L’An 2008

Le Jardin d’Attila

Münster

7 avenue Pablo‑Picasso
Nanterre, FR 92022

Sélection de films et installation sonore

Martin Le Chevallier

6 — 11 février 2018
Lieu
Différents espaces du théâtre
Entrée libre

Né en mai 68, Martin Le Chevallier est artiste plasticien et réalisateur. Il développe un travail politique fait de films, de détournements ou d’interventions contextuelles. Il s’est fait auditer par un cabinet de consulting, s’est rendu en procession à Bruxelles pour y présenter un drapeau européen miraculé, a sécurisé un bassin des Tuileries à l’aide de petits bateaux de police télécommandés ou a disposé dans une vitrine des gradins tournés vers la rue afin de suggérer que la ville est un théâtre. Dans ses films ou installations vidéo, il invente une écriture singulière. Fidèle à une esthétique et à un humour du plan fixe, il met en place des jeux de distanciation empruntant aux conventions théâtrales: un personnage résume un peuple («le surendetté américain», «le défricheur amazonien»…), deux autres figurent une armée ou s’invitent dans une action pour la commenter. D’autres encore assistent au film de leur propre histoire pour mieux la décrypter. Il en résulte des représentations du monde alliant la précision du documentaire à la fantaisie de la fable.

*****
PROGRAMME
L’An 2008 [court métrage]
L’An 2008 met en scène une série de dialogues entre des figures archétypales de la mondialisation. Consommateur français, défricheur amazonien, ouvrière chinoise… tous ces personnages s’interpellent, s’accusent des maux qu’ils subissent et s’excusent pour les dommages qu’ils provoquent. La mondialisation des échanges et des déboires est ainsi résumée dans une fable villageoise, substituant la fantaisie individuelle au drame collectif.

Le Jardin d’Attila [moyen métrage]
Le Jardin d’Attila raconte les pérégrinations intellectuelles d’un promeneur. Conversant avec les interlocuteurs les plus divers, il s’interroge avec eux sur les destinées d’un monde privé de ses fondements. Pourrait-on abolir la famille, le commerce ou l’État ? Au croisement de l’ethnologie, de Jacques le fataliste, du saint Antoine de Flaubert ou des plus farouches utopies, Le Jardin d’Attila propose une plongée subjective dans la fantaisie des possibles.

Münster [moyen métrage]
Münster
relate le naufrage d’une utopie. En 1533, un peuple qui se croyait élu a instauré un régime communiste en Allemagne du Nord. Mais ce rêve, nourri d’espérance mystique, s’est vite écroulé. La ville a été assiégée puis vaincue. Deux assaillants observent la cité retranchée et nous retracent la gloire et la chute de ce royaume éphémère. Tels un candide et un historien, ils songent à l’invention des mythes, à l’ivresse de la foi et aux vertus de la tyrannie.

La Terre sans mal [installation sonore]
Dans le jardin, deux enceintes diffusent les voix d’une indienne et d’un ethnologue. Leur dialogue raconte comment un peuple amazonien a préféré disparaitre avant que sa culture ne soit effacée.
Cette installation a également été présentée tout au long du festival Mondes possibles.

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